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Blog dans la catégorie :
Poésie

 

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Deux vieux

 

Dis moi "de nous" que restera-t-il?

Rien, presque rien, peut-être un fil

Nous deux

Pour eux

Serons si vieux

Dis moi "de nous" que penseront-ils?

Rien, si peu, ce sera futil

Nous deux

Pour eux

Serons aux cieux

Encerclés de nombreux

Très nombreux

Ailleux

Dis moi "de nous" que restera-t-il?

-Il restera "nous" en cet instant fragile

Tes yeux

Dans mes yeux

Et qui sommes heureux.

 

Pour rire

 

Au clair de ta prune

mon ami Pierrot

T'as flashé sur une brune

sans en dire un mot

Ma patience est morte

Je n'ai plus le temps

Je claque ma porte

Il était bien temps

Au clair de sa brune

Pierrot répondit

Elle n'est pas une prune

Elle est dans mon lit

Vas chez le voisin

Je crois qu'il y est

Et tu verras bien

Si c'est mieux qu'avec mouè

Au clair du ptit matin

L'aimable cornue

Prends son sac à main

Ni vue ni connue

Prend la ferrari

Et la carte de crédit

Puis avec le voisin

Part lui faire des calins

Au clair de la Lune

On y voit bien peu

On cherche sa prune

On cherche son feu

En cherchant de la sorte

Qui sait ce qu'on trouvera

Mais je sais que la porte

Pour toujours se ferma

 

Patient

Le sourire impécable,

Les ongles manucurés

Les fauteils confortables

L'ambiance plutôt gaie

Sur les murs peinturés

D'un blanc vertigineux

S'affichent colorés

Diabète et cholestérole

Dèrrière son long bureau

D'un noir presque cireux

La pretresse trône

Figée dans son rôle

D'un air affable vous regarde, vous jauge, vous rassure

Vous raconte une fable, vous préscrit un futur

Il n'y a rien d'inéluctable cependant il faudrait

Faire un petit tour sur la table pour se dire satisfait

Sur son front sans ride vos questions glissent

Un silence, un soupir et puis soudain ses yeux

Vous toisent longuement, s'arrondissent, se plissent

Quand sa bouche se fend d'un rictus mielleux

Alors comme aux enfants qui veulent trop savoir

Elle narre patiemment avec des mots simplets

Les gènes, le temps, le stress, tout ce qui fait l'histoire

D'un malade enchainé par trop d'adversité

Cette consultation s'achève sans surprise

Et rendez vous est pris jusqu'à la fois prochaine

Dans cette profession qui ne connaît pas la crise

Toute pathologie ressemble à une aubaine

 

TERRE

 

Elle est striée et immobile

Craquelée fendue comme un abricot

Chaque sillon exhale la chlorophylle

Le bois la fleur les asticots

Lourde comme une porte de bagne

Légère s'envole en poussière

C'est en son nom qu'on fait la guerre

Elle est pays elle est montagne

En ses flancs gonflés de mystère

Se transforment fabriquent nourrissent

Elle est support elle est matière

Don des dieux qui nous chérissent

Toute entière elle tient dans ma main

Combien de vies combien de grains

Combien de bonheurs de misères

Dans cette simple poignée de terre

 

Mendiants

 

 

Les mains posées sur le bureau mon esprit s'évade

Loin de ces mendiants vétus comme des princes

Loin de leurs injures, loin de leurs bravades

Vers d'autres horizons mais l'espoir reste mince

Difficile en effet d'échapper aux obstacles

Qu'ils édifient sans cesse afin de mieux briser

Celui qui tenterait un peu comme un oracle

De donner la réponse à leurs vélleités

Tétus et belliqueux comme de vieilles carnes

Ils réclament sans cesse un denier pour leur âme

Et lorsque ces mendiants n'ont pas ce qu'ils réclament

Ils s'en prennent à tout, ils s'étripent, s'acharnent

Ils briseraient vos os s'ils avaient une masse

Mais ils n'ont que des mots qu'ils crachent et ressassent

Ils font partie de ceux qui ne pensent qu'à eux

Qui envie le malheur d'un bien plus malheureux

Ils font partie de ceux qui ont beaucoup d'amis

Qui n'ont rien d'amical mais qui sont bien placés

Au sein du cercle ignoble de tous les compromis

Et qu'en la capitale on appelle cabinet

Les mains à plat sur le bureau je me sens désarmé

Mon esprit reste là ne peut plus s'évader

Leurs mots aussi puissants que des chaînes d'acier

Ont muselé l'action la révolte et l'idée

Il me faudra dire oui

plutot que refuser

Ce sera là le prix

Pour demain travailler

 

 

 

 

 

 

 

 

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